Troubles de sommeil, d’agitation, de nervosité, certains troubles neurologiques, strabisme, régurgitations, fausses routes, otites, sinusites, rhinopharyngites, asthme, coliques, déformations crâniennes (forceps, ventouse, plagiocéphalie positionnelle, etc.).
Pied bot, torticolis congénital, scoliose, cyphose, coliques, hyperactivité, problème dentaire et complément de travail orthodontique.
Veuillez consulter la rubrique « Pour quoi ? »
Raideur, rhumatismes (pour soulager les douleurs liées à l’arthrose ou l’arthrite), troubles du retour veineux et varices.
Suivi de la grossesse, aide à l’accouchement, suivi du post-partum pour une récupération rapide des différentes fonctions.
Entorse, tendinite, traumatisme, préparation avant une compétition et récupération physique après compétition, douleurs musculaires aiguës ou chroniques.
L’ostéopathie s’adresse aux troubles fonctionnels, c’est-à-dire ceux qui ne relèvent pas de la chirurgie, des maladies dégénératives (cancer, maladie de Hunter, myopathie, maladie neurodégénérative : maladie d’Alzheimer, maladie de Creutzfeld-Jacob, maladie de parkinson, sclérose en plaque, etc.) ou génétiques (bec de lièvre, mucoviscidose, maladies neuro-musculaires héréditaires, maladies métaboliques congénitales, etc.).
Elle ne s’adresse pas non plus aux infections.
Dans ces différents cas, il s’agit surtout pour l’ostéopathe d’intervenir, comme thérapie complémentaire, sur les douleurs ou perturbations de l’appareil musculo-squelettique, ainsi que leurs retentissements sur certains organes internes.
Cervicalgie, torticolis, dorsalgie, lombalgie, douleur articulaire (poignet, coude, épaule, hanche, genou, cheville, etc.), pubalgie, entorse, tendinite, etc.
Sciatique, cruralgie, névralgie inter-costale, névralgie cervico-brachiale, névralgie d’Arnold, etc.
Stress, nervosité, anxiété, fatigue, troubles du sommeil, état dépressif, troubles de la concentration, etc.
Maux de tête, vertige fonctionnel, certaines douleurs oculaires, acouphène (bourdonnement d’oreille), otite, rhinite, sinusite, sensation de nez bouché, etc.
Difficulté à la déglutition, nausée, vomissement, reflux gastro-oesophagien, douleur abdominale, colites, constipation, diarrhée, ballonnement, etc.
Troubles de menstruation (règle douloureuse, irrégulière…), dyspareunie mécanique, prévention des infections urinaires à répétition, incontinence urinaire, certains problèmes de fécondité, certains problèmes d’impuissance, etc.
Chute, choc, accident, etc.
Travail sur les cicatrices, etc.
Radiothérapie, chimiothérapie, trithérapie, etc.
Ce sont des techniques travaillant sur l’appareil locomoteur, c’est-à-dire sur l’ensemble des éléments permettant de se mouvoir : os, muscles, tendons, ligaments, articulations, membranes.
En fonction de la structure travaillée, on utilisera :
Elles seront applicables à différents systèmes de l’organisme, dont les plus importants sont :
Le système crânio-sacré comprend le crâne, la face/visage, l’ATM (articulation temporo mandibulaire), la colonne vertébrale, le sacrum et le coccyx.
L’ensemble est lié par des membranes qui enveloppent un système hydraulique représenté par le liquide céphalo-rachidien (LCR).
Un mouvement subtil est alors perçu entre le crâne et le sacrum. Il pourra être perturbé dans le cas d’une chute sur les fesses, d’un déséquilibre dentaire ou oculaire, d’un blocage entre les deux extrémités, etc.
Les techniques utilisées sont douces et non invasives.
Le thérapeute cherchera à lever les obstacles, activer et renforcer le système en travaillant sur les membranes et le liquide céphalo-rachidien, contenu dans ces membranes entourant le cerveau et la moelle épinière.
Le fascia est un tissu conjonctif enveloppant toutes les structures du corps (muscles, os, système nerveux, système vasculaire et lymphatiques, organes, glandes, etc.). Ils forment un réseau membraneux qui supporte et relie toutes ces structures telle une « seconde peau ».
Il absorbe les chocs tant physiques qu’émotionnels et réagira par une tension tissulaire à l’origine d’une perte de mobilité.
Avec le temps, ces immobilités dans les différentes couches du corps, même si elles ne sont pas toujours ressenties par le patient, perturbent l’équilibre général de l’organisme et peuvent créer diverses douleurs.
Les techniques fasciales, auront pour but de redonner la mobilité nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme, et seront utilisées dans l’approche des techniques structurelles, viscérales et cranio-sacrées.
L’ostéopathie est une thérapie manuelle qui prend en compte le corps dans son ensemble.
En ostéopathie, les maux, tant bien physiques que psychologique, se répercutent sur le corps dans son ensemble.
Ainsi, le stress, les mauvaises postures, les accidents, ne perturbent pas un seul système (digestif, musculo-squelettique, vasculaire, hormonal, neurologique etc.) mais tout le corps.
Par les différentes techniques manuelles mises à disposition, l’ostéopathe recherchera les tensions ou déséquilibres à l’origine de la perturbation.
L’objectif étant de rétablir l’harmonie dans le système musculo-squelettique, myofascial et autres, afin de soulager certains troubles fonctionnels.
Elle est organisée autour de quatre principes de bases.
Par exemple, le tube digestif est considéré comme structure, la digestion comme fonction et la forme (ondulations, villosités, microvillosités, etc.) de l’intestin permet sa fonction (digestion, rôle dans l’immunité et le système hormonal, etc.). Le squelette, en tant que charpente osseuse, et sa musculature ont une grande importance, en tant que support des autres systèmes et organes dont la mobilité naturelle est nécessaire pour un bon fonctionnement durable des systèmes nerveux, musculaire, circulatoire, respiratoire, etc.
Toutes les parties du corps sont reliées, par la vascularisation, le système nerveux, le tissu conjonctif, le système lymphatique et hormonal, mais aussi de l’être humain dans sa globalité, rassemblant ses aspects physique, émotionnel, mental, intellectuel et spirituel. L’ostéopathie postule une interrelation entre la structure et la fonction : un organe ne pourrait fonctionner correctement que si sa configuration tridimensionnelle est conforme à ce qu’elle devrait être, et inversement.
Le corps dispose de nombreux systèmes de réparation, adaptation, défense ou compensation. Ce postulat de Andrew Taylor Still, créateur de l’ostéopathie, est considéré comme peu scientifique par certains. L’ostéopathe ne ferait que stimuler les facultés d’auto-guérison chez le patient. Les ostéopathes fondent leur réflex.e corps dispose de nombreux systèmes de réparation, adaptation, défense ou compensation. Ce postulat de Andrew Taylor Still, créateur de l’ostéopathie, est considéré comme peu scientifique par certains. L’ostéopathe ne ferait que stimuler les facultés d’auto-guérison chez le patient. Les ostéopathes fondent leur réflexion sur les conditions qui ont mis ces moyens en défaut, et tentent de lever l’obstacle.
Toute structure somatique non atteinte d’une lésion organique est capable de fonctionner normalement, pour peu que sa vascularisation soit correcte et que l’alimentation ait fourni des nutriments qualitativement et quantitativement suffisants. Ces concepts sont appliqués à l’anatomie et à la physiologie humaine.
Ces concepts sont appliqués à l’anatomie et à la physiologie humaine.
C’est à la fin du XIXe siècle en 1874 que l’ostéopathie fut créée par un médecin américain, le Dr Andrew Taylor Still, à partir de concepts tirés de la médecine antique grecque et égyptienne ainsi que de la médecine de la Renaissance. En plus de ces bases médicales ancestrales, un drame personnel va être à l’origine de la création de cette nouvelle approche thérapeutique : trois de ses enfants sont emportés par une méningite, ce praticien en médecine se met alors à douter de l’efficacité d’une médecine basée sur la médicamentation. Il est vrai qu’A.T Still a bâti toute sa thérapie sur l’idée philosophique que le médecin est un ingénieur au service de dieu pour aider la mécanique à « s’aider elle-même » ; car il croit à la perfection du corps humain.
Andrew Taylor Still
En 1874, A.T Still rompt avec l’orthodoxie et se concentre sur sa nouvelle approche basée sur des techniques manuelles avec pour principe qu’en relançant la mobilité d’un os, un ligament, on lui redonne sa fonction.
C’est pourquoi il a donné le nom d’ « ostéo » (os) « pathie » (maladie) à son approche ; un os, un ligament, un muscle sans mouvement est une porte ouverte à la maladie. Sa logique et ses connaissances de la biomécanique le conduisent à la conclusion que la maladie n’est rien d’autre qu’une conséquence d’un dérangement de la structure mécanique.
Après plusieurs grands succès sur des patients atteints par une épidémie de dysenterie, Still devient de plus en plus connu et il fonde l’American school of osteopathy en 1892 d’où sortiront d’illustres élèves qui répandront la connaissance ostéopathique à travers l’Europe. Parmi eux John Martin Little John fonde à Londres la british school of osteopathy qui fut à l’origine de tout un courant ostéopathique européen. Tout en respectant l’œuvre d’A.T Still il va développer les relations existant entre les différents niveaux de la colonne vertébrale et les organes du corps ainsi que l’adaptation de l’homme à la verticalité.
John Martin LittleJohn
L’ostéopathe William Garner Sutherland, quant à lui, va être à l’origine de l’approche crânienne en repérant au niveau des os du crâne un micromouvement ondulatoire que l’on appelle mécanisme respiratoire primaire présent dans tous les tissus du corps et assurant de fait une continuité fonctionnelle entre le crâne et le bassin.
William Garner Sutherland
Si aujourd’hui l’ostéopathie trouve de plus en plus d’adeptes comme l’homéopathie et la médecine chinoise c’est parce qu’elle prend l’être humain dans son ensemble non pour traiter un seul symptôme mais pour retrouver un équilibre interne, c’est-à-dire l’homéostasie et de permettre à l’organisme tout entier de retrouver sa fonction optimale d’assimilation, d’adaptation, de régulation et de défense vis-à-vis des agressions internes ou de l’environnement extérieur.